Québec et les environs
Et puis voilà, nous sommes sur la route de Québec. Après avoir passé une bonne nuit à Montréal c’est reparti pour de nouvelles visites. Notre premier arrêt c’est la chute de Montmorency qui se trouve juste en face de l’île d’Orléans. Avant d’attaquer la belle grimpette qui va nous mener jusqu’au pont qui surplombe la chute on prend quelques forces sur une petite aire de pique-nique avec vu sur la chute et son bassin. Il nous fallait bien des forces pour affronter la petite marche à gros dénivelé. La chute de Montmorency est la plus haute au Québec et même au Canada puisqu’elle dépasse en hauteur les chutes du Niagara. Plutôt impressionnant ce débit d’eau mais il paraît que cet en hiver qu’il faut la voir car l’eau gèle et un dôme de glace ou de pseudo neige se forme au pied de la chute. Parfait pour faire de la glissade. Après avoir passé un petit bout de temps sur le site de la chute nous avons repris notre van pour traverser le pont qui mène sur l’île d’Orléans. Un lieu qui respire la quiétude où nature et petits chalets pittoresques se confondent le tout entouré d’eau. Nous avons fait le tour de l’île en s’arrêtant pour jouer avec une chèvre et des poneys avant d’aller se faire une bonne bouffe traditionnelle dans le restaurant de la plage où nous avons plus tôt, pris un petit goûter pour satisfaire notre gourmandise de voyageurs. Le soir on dormira dans notre motel de Québec un peu claqué de cette longue mais riche journée. Le lendemain nous partons à l’assaut de la ville de Québec que l’on voyait se dessiner au loin depuis la chute de Montmorency ou encore depuis la pointe Est de l’île d’Orléans. Mais une fois de plus avant de se lancer à l’aventure un petit Tim Hortons s’impose. Nous y voilà en plein cœur du vieux Québec, avec ses places et ses rues à l’européenne, son funiculaire, son château Frontenac, ses remparts et tous ses touristes. Encore une fois on est bien loin de Toronto, d’Ottawa ou de Montréal en terme d’atmosphère et d’architecture. Québec c’est un autre charme, on a juste envie de flâner dans les rues et de visiter les boutiques rustiques de la vieille ville. Après une journée une fois de plus chargée en marche, en lieux, en émotion et en bonnes choses à se mettre sous la dent on repart se coucher dans notre motel encore plus séchés que la veille. Le lendemain on quitte Québec et on redescend un peu sur la route de Montréal cette fois-ci car notre prochaine étape sera la visite du parc de la Mauricie. On longera le fleuve jusqu’à Trois-Rivières et on fera quelques courses au marché pour notre repas du midi qui se fera dans le parc. Le parc est magnifique, de la forêt à perte de vue, et puis des lacs, et de la forêt, et puis des lacs connectés les uns aux autres. Une balades en canot ça aurait été la chose à faire mais tant pis, pour nous ça sera en auto et à pieds dans les petits sentiers qui mènent aux lacs et aux points de vue. C’est vers 17h que nous avons vu un bon gros castor au travail près de sa hutte. On est resté là, près d’une heure, à l’observer faire son labeur. Et puis à la nuit presque tombée nous sommes arrivé à notre hôtel à Shawinigan pour une fois de plus s’attabler et commander un menu « table d’hôte » comme on a pris l’habitude de le faire depuis deux jours de route. Le lendemain après un plongeon dans la piscine pour certains on se remet en route pour voir la réserve faunique de la Mauricie. La route est un peu trop accidentée pour notre van selon les dires des rangers alors nous en verrons qu’une toute petite partie nous qui rêvions de voir des orignaux et pourquoi pas des ours. Et bien ça sera pour une autre fois. C’est à Trois-Rivières qu’on s’arrête pour midi et pour un peu de tourisme avant de se mettre en route tristement pour Montréal où va s’achever la fin de cette troisième partie du voyage de printemps.