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L'oiseau rieur en voyage...

20 septembre 2013

Les Monts-Valins

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Alors ça pour avoir du fun, on en a eu au Parc des Monts-Valins. Enfin la nature est partout autour de nous. Perché sur les hauteurs du Saguenay et difficile d’accès car la route n’en est pas une, le parc nous montre son immensité. On se sent tout petit. Cela nous réjouit tout juste arrivés à l’accueil. Alors on réserve deux nuits sur un emplacement de camping isolé tout près d’une petite plage qui donne sur la rivière où nous prendrons déjeuner, diner et souper pendant notre séjour. Le cadre est idyllique. Le lendemain matin à la fraiche, on se lance dans un défi périlleux, une longue ballade en canot sur la rivière. La première heure de canot est plutôt relax, on se perd un peu dans nos trajectoires, c’est aussi ça le tourisme non ? On ne croise pas grand monde, c’est bien ! Arrivés pour la pause lunch chez nos amis les moustiques dans un petit coin où on pense que la civilisation n’est jamais parvenue, on se repose un peu, on prend un peu le soleil et il est temps de faire le chemin retour vers le camp. Mais voilà, le ciel se couvre dangereusement. On a tout juste le temps de faire une cinquantaine de mètres sur notre embarcation que c’est le déluge sur nos têtes et dans le canot. Bon, c’est pas grave, la pluie ça ne nous fait pas peur, mais quand même, c’est quoi cette tempête soudaine et juste au moment où on doit franchir une demie douzaine de barrages de castors. Tu parles d’une aventure, la température a chuté d’un seul coup et on s’empresse de pagayer de toutes nos forces pour ne pas trainer et franchir les barrages le plus vite possible. Heureusement pour nous, c’était une averse d’un bon gros quart d’heure. Mais nos affaires sont trempées et la douche a été gratuite pour le coup. Arrivés au camp on rend le canot et on se sèche. Que peut-on faire maintenant ? Le parc des Monts-Valins est constitué de nombreux lacs tous plus beaux les uns que les autres, alors pourquoi pas s’aventurer (en voiture cette fois) vers celui qui, sur la carte, nous semble le plus large et où les activités sont les plus diversifiées ? Sûrement qu’on y trouvera du monde. Mais voilà, sur le trajet d’une bonne demie heure à rouler à 15 km/h une seconde averse nous tombe sur le crâne. Chanceux d’être dans la voiture cette fois-ci on rigole pas mal lorsqu’on croise quelques randonneurs surpris par la douche spontanée. Inutile de dire qu’avec un temps pareil on n’a pas vraiment eu le temps de gouter l’eau du lac. Le plus marrant c’est que malgré les averses à répétition, le lendemain matin on ne pourra pas se laver dans les sanitaires du camp car les orages auraient fait sauter une ligne électrique ou quelque chose dans le genre, et du coup plus d’eau, plus de lumière, plus de café non plus, la fin du monde quoi !!! Cette journée se termina un peu moins humide au bord de la rivière où nos tentes sont plantées. Le lendemain donc, pas de toilette, pas de café, on ne traine pas. Aujourd’hui c’est la grosse randonnée, celle qui prend plusieurs heures et qui va nous faire suer. En effet, c’était long et il faisait chaud dans des habits longs. Mais le paysage, tellement fabuleux au plus qu’on prenait de l’altitude, que le mal aux jambes je ne le sentais plus. L’ascension se fait très calmement mais sûrement, un peu comme un pèlerinage vers les hauts jardins du paradis. Et oui, tout ça pour dire que la vue sur l’ensemble du parc est à couper le souffle…

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17 août 2013

Les vacances d'été sur les routes !!!

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Le voilà arrivé ce road-trip d’été sur les routes du Québec avec l’ami Sylvain et son char acheté la semaine d’avant. Ce petit voyage on en avait parlé, et maintenant le temps était venu de se mettre en route car toutes les conditions étaient réunies. Une journée d’été, plutôt chaude à Montréal, voilà nous sommes en début d’après-midi et Sylvain sonne à la porte et ça signifie que les vacances commencent vraiment. Mon sac est prêt, donc il n’y a plus qu’à charger l’auto et partir. Il nous faut un peu de temps pour sortir vraiment de Montréal, la chaleur est étouffante mais une fois vraiment sur la route des grands espaces on se sent revivre. On roule en direction du Nord-Est vers Québec, mais on dépassera Québec car notre étape du jour est Baie-Saint-Paul. C’est là qu’on va dormir, dans un camping avec un emplacement qui donne sur un ruisseau puis un petit lac de pêche. Tout est super sauf qu’on fait connaissance avec les moustiques du coin. Après avoir planté les tentes, et allumé le barbecue… c’est l’heure de l’apéro avec de la bière du coin, une bonne Vache Folle brassée pas très loin. Le lendemain matin, on décide de visiter Baie-Saint-Paul puisque la veille on est arrivé en soirée et la priorité était de s’installer pour la nuit. C’est une jolie petite ville, le Saint-Laurent n’est pas loin, le centre foisonne de petites galeries d’art, de petites boutiques pittoresques et il fait bon se promener dans ces petites rues. Après s’être arrêter pour notre premier repas dans une brasserie, on s’en va faire une bonne promenade digestive sur la longue plage aux abords de Baie-Saint-Paul. Là il y a une grosse épave de bateau qui trône en plein milieu où les touristes viennent se photographier jouant les Jack Sparrow. C’est en quittant la ville pour se remettre en route qu’on voit Baie-Saint-Paul depuis les collines environnantes. Une vue plongeante sur la ville et le fleuve nous rend heureux et annonce une suite de voyage très prometteuse.

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Nous quittons les abords du fleuve pour se plonger dans les terres en direction du fjord du Saguenay. Les paysages changent mais sont tout aussi sublimes. Après avoir pas mal rouler dans un relief bien dessiné on entrevoit enfin notre destination du jour. Direction Petit-Saguenay et sa magnifique vue sur le fjord. Devant un tel panorama on se sent tout petit alors une fois de plus, on en profite longuement en se disant toute la chance qu’on a d’être ici maintenant. Mais comme nous ne somme pas là uniquement pour rêvasser, on se met quelques instants plus tard à la recherche d’une place où passer la nuit. C’est un habitant du coin dans ce qui fait office de point info-touriste qui va nous orienter. Un peu plus tard, nous sommes au camping, une rivière coule non loin de l’emplacement où nous avons planté les tentes pour notre deuxième nuit sur les routes. Le camping est très calme et la nature est partout, c’est reposant. Une soirée tranquille, un feu de camp, un barbecue et une bonne nuit un peu fraiche et voilà, le matin est vite venu. C’est, les sacs sur le dos, qu’on se lance dans une randonnée le long de la rivière en direction du Pont aux Saumons qui nous a été vanté comme le Highlight du coin. Une aventure sans pareil où le moustique est notre pire ennemi et où la nature montre toute sa générosité. C’est peut-être une bonne heure de marche plus tard que se dressent au loin devant nous les formes d’un petit pont suspendu sur un mince bras de rivière. Le voilà notre fameux pont aux saumons. Rien de bien exceptionnel finalement, mais la balade était plus que sympa. Retour au camp, on remballe les affaires encore un peu humides de la nuit et on s’en va sur les routes en direction du nord du fjord et du Lac Saint-Jean. Toujours entouré de paysages somptueux, on passe Chicoutimi et on quitte les abords du fjord pour le Lac Saint-Jean. La ville de Saint-Gédéon sera notre arrêt pour la soirée. On y a passera aussi la nuit dans un grand camping au bord du lac où les familles migrent pour l’été à bord de leurs gros camping-cars. Cette fois-ci, le Highlight de la soirée va être la brasserie de Saint-Gédéon qui est réputée même jusqu’à Montréal. Après avoir baladé un peu c’est à la terrasse de cette brasserie que nous nous attablons pour une dégustation de bières locales entourés de nos nouveaux amis les moustiques. Malgré ces derniers on va passer une très bonne soirée même s’il aura fallut migrer vers l’intérieur de la brasserie après un bon moment passé sur la terrasse dans le doux air de l’été canadien. Le jour suivant on va le passer à visiter le lac Saint-Jean et son environnement avant de se mettre en direction du grand parc national des Monts-Valins pour encore plus de nature et de fun.

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6 juillet 2013

L'été est bien là cette fois !!!

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Et oui le printemps est là cette fois, et je vais dire mieux, l’été pointe son nez et la température à Montréal monte et monte et on a du mal à croire qu’à peine un peu plus d’un mois auparavant il y avait encore de la neige dans les rues. Le mois de mai se termine et le mois de juin arrive avec ses festivités et ça sera festif tout l’été. Le Grand Prix de F1, Les Francofolies, le festival de Jazz, la St-Jean, la fête du Canada et encore plus de raisons d’être dehors et de faire la fête tout l’été en profitant des parcs de Montréal, des concerts gratuits et des événements en tout genre. Bien sûr je ne suis pas tout à fait en vacances, même si ça ne se voit pas trop. Pendant le mois de juin je travaille pour Bell Canada. Le travail est plutôt simple, nettoyer les salles de serveurs de Bell sur deux sites à Montréal armé d’un aspirateur et de produits chimiques. L’environnement de travail n’est pas le plus merveilleux qui existe car on est enfermé toute la journée de travail sans voir le jour avec le gros bruit de la ventilation comme bourdonnement constant et l’air conditionné bien froid en plein dans la face alors que dehors c’est l’été et que la température ressentie doit s’approcher des 30°C. Mais c’est loin d’être grave car la journée se termine à 15h tous les jours et le superviseur arrivé tout droit de Vancouver et vraiment un boss super cool. Pour preuve qu’il est cool, il nous a payé à manger et à boire à plusieurs reprises au pub après le travail. Bon il est quand même pas inutile de préciser que la vodka après une demie journée de travail ça remonte le moral mais ça peut faire quelques dégâts… Cela dit on a bien mangé et on a bien bu. Et le boss étant tellement cool que le jour de mon anniversaire on s’est même arrêté de travailler plus tôt que les autres jours pour aller fêter ça au pub, encore une fois, avec shooters, pintes de bières, ailes de poulet et frites et en dessert un gâteau au chocolat apporté par les serveuses du pub avec en prime un Happy Birthday Customer… Après ça j’ai continué la soirée dans un autre bar de Montréal avec des amis jusqu’à la fermeture. Il faut ce qu’il faut pour oublier que c’est mes 31 ans que je suis en train de fêter et cela malgré le fait que le lendemain je travaille. Mon travail chez Bell aura duré trois semaines en tout et m’aura permis de mettre un peu d’argent de côté en prévision d’un road-trip de trois semaines autour du Québec au mois de juillet. Et puis avec les horaires peu contraignants j’ai bien profité de l’été, des amis et des festivités. Plein de moments magiques que je n’oublierai jamais malgré le manque de sommeil et l’arrosage.

6 juin 2013

Québec et les environs

Québec

Et puis voilà, nous sommes sur la route de Québec. Après avoir passé une bonne nuit à Montréal c’est reparti pour de nouvelles visites. Notre premier arrêt c’est la chute de Montmorency qui se trouve juste en face de l’île d’Orléans. Avant d’attaquer la belle grimpette qui va nous mener jusqu’au pont qui surplombe la chute on prend quelques forces  sur une petite aire de pique-nique avec vu sur la chute et son bassin. Il nous fallait bien des forces pour affronter la petite marche à gros dénivelé. La chute de Montmorency est la plus haute au Québec et même au Canada puisqu’elle dépasse en hauteur les chutes du Niagara. Plutôt impressionnant ce débit d’eau mais il paraît que cet en hiver qu’il faut la voir car l’eau gèle et un dôme de glace ou de pseudo neige se forme au pied de la chute. Parfait pour faire de la glissade. Après avoir passé un petit bout de temps sur le site de la chute nous avons repris notre van pour traverser le pont qui mène sur l’île d’Orléans. Un lieu qui respire la quiétude où nature et petits chalets pittoresques se confondent le tout entouré d’eau. Nous avons fait le tour de l’île en s’arrêtant pour jouer avec une chèvre et des poneys avant d’aller se faire une bonne bouffe traditionnelle dans le restaurant de la plage où nous avons plus tôt, pris un petit goûter pour satisfaire notre gourmandise de voyageurs. Le soir on dormira dans notre motel de Québec un peu claqué de cette longue mais riche journée. Le lendemain nous partons à l’assaut de la ville de Québec que l’on voyait se dessiner au loin depuis la chute de Montmorency ou encore depuis la pointe Est de l’île d’Orléans. Mais une fois de plus avant de se lancer à l’aventure un petit Tim Hortons s’impose. Nous y voilà en plein cœur du vieux Québec, avec ses places et ses rues à l’européenne, son funiculaire, son château Frontenac, ses remparts et tous ses touristes. Encore une fois on est bien loin de Toronto, d’Ottawa ou de Montréal en terme d’atmosphère et d’architecture. Québec c’est un autre charme, on a juste envie de flâner dans les rues et de visiter les boutiques rustiques de la vieille ville. Après une journée une fois de plus chargée en marche, en lieux, en émotion et en bonnes choses à se mettre sous la dent on repart se coucher dans notre motel encore plus séchés que la veille. Le lendemain on quitte Québec et on redescend un peu sur la route de Montréal cette fois-ci car notre prochaine étape sera la visite du parc de la Mauricie. On longera le fleuve jusqu’à Trois-Rivières et on fera quelques courses au marché pour notre repas du midi qui se fera dans le parc. Le parc est magnifique, de la forêt à perte de vue, et puis des lacs, et de la forêt, et puis des lacs connectés les uns aux autres. Une balades en canot ça aurait été la chose à faire mais tant pis, pour nous ça sera en auto et à pieds dans les petits sentiers qui mènent aux lacs et aux points de vue. C’est vers 17h que nous avons vu un bon gros castor au travail près de sa hutte. On est resté là, près d’une heure, à l’observer faire son labeur. Et puis à la nuit presque tombée nous sommes arrivé à notre hôtel à Shawinigan pour une fois de plus s’attabler et commander un menu « table d’hôte » comme on a pris l’habitude de le faire depuis deux jours de route. Le lendemain après un plongeon dans la piscine pour certains on se remet en route pour voir la réserve faunique de la Mauricie. La route est un peu trop accidentée pour notre van selon les dires des rangers alors nous en verrons qu’une toute petite partie nous qui rêvions de voir des orignaux et pourquoi pas des ours. Et bien ça sera pour une autre fois. C’est à Trois-Rivières qu’on s’arrête pour midi et pour un peu de tourisme avant de se mettre en route tristement pour Montréal où va s’achever la fin de cette troisième partie du voyage de printemps.

La chute de Montmorency
Le cable-car de la chute de Montmorency
Le pont de la chute
Vue sur le St-Laurent
Vue sur Québec
Rue de Québec et funiculaire
Batiment à Québec
Chateau Frontenac
Plus de Chateau Frontenac
Et de nuit
Place à Québec
St-Laurent et ile d'Orléans
Le parc de la Mauricie
Orignal road sign
1 juin 2013

Ottawa

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C’est depuis la grande bibliothèque de Montréal que j’écris aujourd’hui. Le temps vient de s’éclaircir alors j’ai le sourire. Maintenant je vais faire un petit effort de mémoire et vous raconter la suite du séjour à Ottawa. J’étais donc rendu au homard. On a bien trouvé une place à homard dans le quartier du ByWard Market. Là il y a toutes sortes de choses, des pubs, une grande boulangerie, des boutiques et un marché aux poissons et plein de restaurants où on peut manger du poisson. Donc c’est dans l’un d’eux, après être allé boire une bonne pinte au pub du coin que j’ai eu mon homard. Le homard c’était une nouvelle expérience pour moi. C’était pas mal mais je ne renouvèlerai sans doute pas l’expérience. Il faut dire que je n’aime pas trop ça décortiquer la bestiole. Mais c’est très bon. Après le restaurant j’ai enfin mangé ma première queue de castor… Ne vous méprenez pas, nous n’avons pas maltraité l’animal bâtisseur de barrages. La queue de castor est un beignet tout plat avec par dessus de la garniture comme du chocolat ou de la pomme et de la cannelle. Ce fut une soirée qui nous a bien rempli le bedon car après ça on a changé de place dans le ByWard Market pour trouver un bar et boire un bon pichet de quelque chose dont je ne me rappelle plus du tout, ni le goût, ni le nom… !!! Bref nous avons passé une bonne soirée à Ottawa et nous nous en sommes retourné à notre prison. La nuit, à cause de toutes ces choses que j’avais ingurgité et à cause d’un de nos voisins détenus qui n’a pas arrêter de tousser jusqu’au matin, ne s’est pas vraiment bien déroulé et c’est relativement fatigué que nous avons pris un petit déjeuner à l’auberge avec une ribambelle d’adolescents en sortie scolaire qui nous ont raflé toute la confiture de bleuets. Tant pis je me suis rabattu sur le beurre de peanuts et après le café la journée pouvait vraiment commencer. Ottawa ça n’a rien à voir avec Toronto. A Ottawa il y a de l’eau, la rivière, le canal Rideau, il y a des bâtiments administratifs d’une autre époque dont le parlement, il y a les écluses et plein de tulipes de partout. C’est très beau mais ce n’est pas très grand. Une bonne journée dépensée à Ottawa en traversant le pont à pied pour rejoindre la ville de Gatineau et la boucle est bouclée. Si vous décidé de vous intéresser aux musées d’Ottawa et de Gatineau alors là oui vous pouvez passer bien plus de temps dans ces villes parce qu’ils sont fort intéressants et réputés. En fin de journée, on se met en route pour Montréal, non pas parce que notre voyage est fini mais parce que Montréal se trouve sur la route de la ville de Québec là où nous irons après une bonne nuit réparatrice et après avoir récupéré trois nouveaux passagers pour la suite de l’aventure.

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21 mai 2013

Sur la route d'Ottawa

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On se lève tôt pour quitter l’auberge et se remettre en route. Un peu de gaz dans le char et on est parti. En route, peut-être une bonne heure et demie après avoir quitté Toronto on s’arrête sur une aire d’autoroute pour vidanger un bon coup et pour boire un bon café bien chaud accompagné d’une pâtisserie chez notre nouvel ami Tim Hortons. Le temps n’est pas radieux, mais ça fera l’affaire. Tant que la pluie n’est pas au rendez-vous tout ira très bien. Et ça tombe très bien car la prochaine étape sur le chemin d’Ottawa sera les Mille-Iles (soit Thousand Islands). On sort de l’autoroute où on peut après avoir vu un panneau routier indiquant  les Mille-Iles, et on atterrît dans un joli petit village en bordure de l’embouchure entre le lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent. D’ici partent des ferries pour faire des croisières dans les somptueuses Mille-Iles si réputées. Au centre info-touriste on nous dit qu’il y a un départ quasi immédiat pour une croisière d’une heure guidée, mais ce ferry ci ne part pas du village où nous sommes mais il faut reprendre la voiture est rouler quelques dix minutes. Chanceux que nous sommes nous parvenons à ne pas nous perdre, et nous embarquons sur le bateau pour une mini croisière où nous allons voir un nombre indéfinissable d’îles plus ou moins grandes où sont plantées des bâtisses encore un fois plus ou moins grandes… Au rythme des îles qui défilent à bâbord du côté américain et à tribord du côté canadien la croisière s’intensifie pour arriver à l’île la plus majestueuse où se trouve le Château de Monsieur Boldt. Ce Monsieur Boldt était un sacré personnage. On dit qu’il a débuté comme valet à New York, et par la suite son ambition démesurée lui a permis de réaliser son rêve, être le propriétaire de son premier hôtel, encore à New York. Puis d’un autre et encore d’un autre. Une bonne grosse fortune plus tard ce Monsieur Boldt décide qu’un magnifique château d’inspiration européenne sera la preuve la plus probante de son amour pour sa femme Louise. Les travaux de construction du château des Boldts commencèrent aux alentours de 1903. Mais le sort ne voudra pas que ce château voit le jour pour la personne pour qui il était destiné. Louise, la tendre et chère épouse de Monsieur Boldt meurt en 1904 et ce dernier décida de ne plus mettre les pieds sur l’île qui accueille le Château de Monsieur Boldt. Bien triste histoire qui fait le bonheur des touristes et bien encore plus des capitaines des ferries et de leurs équipages. Cela-dit, cette petite croisière sur la route d’Ottawa nous ravit et puis en plus, aucun d’entre nous n’a vomi. Il est donc tant de reprendre la route pour arriver à temps à notre superbe prison qui nous servira d’hébergement pour notre seule nuit à Ottawa. Ok, quelques précisions s’imposent. Ce n’est pas réellement une prison, ou plutôt, ce n’est plus une prison. C’est devenu une belle auberge de jeunesse de la gamme des HI, mais les cellules sont encore là et la prison est incroyablement bien conservée. Nous sommes donc arrivé à Ottawa, nous avons laissé nos affaires dans le dortoir commun et par la même occasion, fait connaissance avec nos voisins de chambrée et puis, après ça, la faim s’est fait ressentir dans nos petits estomacs. Alors quoi de mieux que de partir à la recherche d’un bon gros homard accompagné d’une bonne sauce au beurre et de pain croustillant… 

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19 mai 2013

Road Trip de printemps avec les marseillais !!!

 

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Au mois de mai c’est fait ce qu’il te plait, mais avant ça, il faut quand même un peu travailler pour financer les vacances. Donc avant que ma cousine et son mari arrivent sur le territoire canadien pour une bonne quinzaine de jours de vacances dont un road trip en Ontario jusqu’au Niagara Falls, je me suis acquitté d’une semaine de travail dans un institut de beauté à Montréal. Non non, je ne suis pas esthéticienne, mais je me suis occupé des commandes des produits de beauté en tout genre qui étaient expédiés dans tout le pays et même aux USA. C’est plutôt cool, bon d’accord… c’était vraiment très cool, je commence à 9h00 et je finis à 16h30 et le travail n’est vraiment pas stressant. Bref, une bonne semaine de travail et le week-end suivant c’est l’arrivée de la cousine. Ils arrivent en trio et après un petit week-end à Montréal dont un après midi tourisme et une soirée micro-brasserie on se retrouve le lundi dans un van Dodge sur la route pour Toronto. Arrivée à Toronto en milieu d’après midi, un bon six heures après avoir pris la route, on cherche notre auberge, on la trouve sans trop de difficulté mais pendant qu’on est tous à l’intérieur et le van devant l’auberge et bien un policeman et passé par là, à moins qu’il était planqué derrière un arbre, et nous a mis un ticket… mais rien à signaler de bien grave, tout le monde est affolé mais le policeman me dit qu’on ne risque rien car on est du Québec et pas de l’Ontario donc on peut ne pas payer et ça ne changera rien. Et bien tant mieux, parce qu’on arrive à peine à Toronto et déjà qu’il ne fait pas super beau ça nous aurait un petit peu cassé le moral de devoir payer ce ticket pour stationnement non autorisé. Ce petit passage derrière nous on part tous les quatre visiter Toronto, plein de photos plus tard et après avoir marché pas mal, comme tout le temps quand on découvre un lieu, on se retrouve au pied de la CN Tower… et puis pourquoi pas aller y faire un tour. Résultat on a réservé une table pour 4 le lendemain à notre retour des chutes du Niagara pour manger haut perché à plus de 350 mètres dans un restaurant tournant. Pour ce soir, ça sera un restaurant coréen et un gros BBQ commun avec de la nourriture à profusion. Et oui ça commence la bonne bouffe, et ça change de la poutine de fast food de chez Wendy’s pendant notre pause lunch sur la route de TO. Le lendemain matin tôt, on se met en route pour les chutes, la route n’est pas très longue depuis Toronto, il s’agit juste de sortir du trafic dense de la grosse métropole. On arrive avant 10h00 aux chutes si je me rappelle bien et c’est relativement désert, il ne fait pas très chaud, disons carrément qu’il fait froid. Mais où est passé l’été qui pointait son nez à Montréal la semaine passée ? J’avais sorti les shorts quelques jours plus tôt et là nous revoilà en hiver. Ce n’est vraiment pas de chance pour nos 3 touristes qui ont fait la route depuis Marseille. La fraicheur de l’air ne nous empêche pas d’apprécier la beauté des chutes du côté canadien et aussi du côté américain parce qu’on a eu envie de passer la frontière. Et c’est la première fois que je me retrouvais aux USA… la ville aux abords des chutes du côté canadien ressemble plus à un grand parc à touristes avec des hôtels luxueux, un casino, des attractions dignes de Luna Park… bref, très peu d’intérêt pour nous. De toute façon on est venu pour les chutes et on a eu ce qu’on voulait. Après avoir passé la journée sur place à bien tout visiter on est reparti pour Toronto, et oui, parce qu’il ne faut pas oublier que ce soir on mange dans les nuages. Ah mais non, il n’y avait pas un seul nuage dans le ciel de Toronto, quelle chance pour nous, on a vraiment apprécié la vue sur la ville et en plus, tout ça avec un soleil couchant, un bon repas et une bouteille de vin rouge. La tête pleine de belles images et le cœur plein de bonheur on est tranquillement rentré à l’auberge se mettre au lit et se reposer de la journée parce que le lendemain on se remet en route. Et ce qui nous reste au menu pour les jours qui viennent c’est les 1000 îles, Ottawa, Montréal pour un break d’une petite nuit et puis Québec et ses alentours !!!

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7 mai 2013

Petite transition vers une fin d'hiver !!!

 

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Pour continuer sur une bonne lancée et parce que les souvenirs de ce début d’année sont encore présents malgré le temps qui passe à une allure qui n’a pas d’allure… laissez moi vous conter la suite de l’histoire et de ma petite vie à Montréal.

Après la raquette et les activités d’hiver du mois de mars, le mois d’avril est arrivé. Ici aussi, en avril ne te découvres pas d’un fil, non non, car il fait toujours bien froid même si la neige fond en partie pour laisser place à la bonne sloche grisâtre. La sloche c’est la neige à moitié fondue bien lourde mais c’est aussi comme ça qu’on appelle le granité ici et au Candi Bar ils (enfin plutôt elles) en mettent dans les cocktails et c’est très bon… Le mot sloche ça doit venir sûrement du fait que quand tu marches dedans avec tes gros boots d’hiver ça fait sloche sloche sloche. Enfin bref, l’hiver était en train de s’en aller mais on a quand même eu droit à une bonne petite tempête de neige pour conclure sur une note blanche alors que le canal à côté de chez moi à Verdun avait  déjà dégelé et alors que un peu trop sûr de moi j’avais enlevé une couche polaire à ma tenue vestimentaire. On comprend bien qu’avril a été un mois de transition, j’ai vu Montréal changer un petit peu pour la première fois, car jusque là c’était froid, froid, neige, froid, vent, froid, neige… pis là du coup quelque chose au dessus de moi m’a rappelé que la neige c’est de l’eau et que ça faisait quasiment quatre mois que je n’avais plus vu la pluie. Eh ben c’est pas pire la pluie je m’en va vous dire. Ce mois-ci on a eu droit au soleil, à la neige et à la pluie. C’est aussi le mois où j’ai commencé à travailler. Oui j’ai travaillé, c’est vrai. Bon ce n’était pas la job de rêve c’était une première mission d’intérim dans le Nord-Est de Montréal, à Anjou exactement. Comment ça s’est passé ? Alors voilà, avec un ami on a eu envie de faire autre chose que seulement des partés et que ça serait pas mal de travailler un peu. Donc après avoir fait un salon pour l’emploi qui n’a rien donné à part nous conduire au pub juste après, on a décidé que dans les jours qui allaient suivre on s’inscrirait chez Adecco… et voilà que je suis inscrit chez Adecco quelques jours plus tard. Au début pas de nouvelles de l’agence. Jusqu’à ce qu’on m’appelle pour me dire qu’il faut que je vienne au bureau pour un entretien et pour conclure mon inscription. Hourra !!! Enfin des nouvelles, mais pas encore de travail. Sauf que le jour où je vais boucler mon dossier chez eux autres à perpette sur la ligne verte ils me trouvent une mission pour la semaine qui commence tout de suite. Ah ben super, j’ai même pas mangé et j’ai pas de bottes de sécurité donc pas le temps de rentrer chez moi, je prends l’adresse, je check l’itinéraire et je vais m’acheter des bottes de sécurité dans la première boutique qui en vend. Ouais, ben 126$ la paire… Ouuuf !!! Je sens que ça va pas être très rentable cette job là. Finalement après trente-cinq minutes de métro, quinze minutes d’attente et dix minutes de bus j’arrive à l’usine Multibar spécialisée dans… les bars !!! Trop cool… ah non c’est des barres en fait, oui des céréales… bon tant pis !!! On me fait remplir des papiers pour la sécurité, on me donne une belle blouse blanche, un filet pour mon énorme masse capillaire et des gants et on m’envoi sur la chaine avec le reste du troupeau. Ma job va consister à monter des boites en carton pendant sept heures, et tout ça pour finir à minuit. C’est pas très difficile comme job à vrai dire. J’ai fait ça donc toute la semaine en alternant un peu des fois avec mettre des boites dans des boites au rythme d’un tapis roulant. J’étais bien heureux à la fin de la semaine d’aller fêter au bar avec les amis et pouvoir raconter que j’ai travaillé.

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27 avril 2013

Randonnée Raquettes - sentier des Caps

 

Le sentier des Caps

Je n’ai pas tout raconté à propos de mes activités du mois de mars. Deux activités ça ne rempli pas vraiment tous les week-ends d’un mois complet. Je voulais garder la plus intense pour un article bien à elle. Le dernier week-end du mois de mars, je suis parti avec deux de mes amis d’ici faire une belle et longue randonnée en raquettes sur le sentier des Caps de Charlevoix. Ce coin du Québec qui domine le Saint-Laurent à environ deux heures de route au Nord Est de la ville de Québec est composé de paysages merveilleux, d’une chaine de montagne rappelant par moment des perspectives alpines, de forêt à perte de vue et d’une bonne quantité de lacs. Pour cette fois-ci, les lacs étaient gelés et les montagnes recouvertes d’une bonne couche de neige. La raquette ça faisait seulement la deuxième fois dans toute ma vie que je la pratiquais, la première fois ayant eu lieu la semaine d’avant sur les pentes du parc du Mont-Royal à Montréal… C’est du sport mais c’est vraiment sympa !!! Faut dire aussi que la neige étant vraiment dure et glacée parfois, cela nous a permis de ôter nos raquettes pour marcher en bottes ce qui est quand même bien plus confortable pour les petits petons. Le week-end randonnée nature commence vraiment lorsque nous arrivons sur le stationnement au départ des sentiers de randonnées après avoir roulé environ 5 heures depuis Montréal et s’être arrêté pour la pause lunch et pour payer l’entrée du parc, la location de mes raquettes ainsi que les deux nuits en refuge. Une fois chaudement vêtu, gros backpack sur le dos et raquettes chaussées nous voilà parti dans la bonne humeur pour aller rejoindre notre refuge. La première journée sur le sentier et relativement courte puisque nous sommes arrivé en milieu d’après-midi et que nous n’avons pas de temps à perdre avant que la nuit commence à pointer le bout de son museau tout froid. Le refuge est idéalement situé en hauteur sur une plaine au bord d’une petite vallée d’où on peut voir loin en bas le fleuve Saint-Laurent charriant ces blogs de glaces qui de là où nous nous trouvons sont de petites tâches blanches sur l’eau pâle. On prend vite nos aises dans notre douillé habitat d’un soir. Il y a du bois pour le poêle qui nous servira à cuisiner des bons burgers fabriqués maison mais qui surtout réchauffera l’ensemble du chalet pour nous permettre de repartir le lendemain bien en forme pour une journée complète sur les sentiers. Une petite bouteille de vin rouge transportée dans un de nos sac-à-dos de randonneur nous aidera pas mal, en plus de l’air pur de la nature, de la nuit et du silence, à trouver le sommeil rapidement et sans agitation. Le lendemain un bon déjeuner va s’imposer, celui-ci composé de café, de gruau et de beurre d’amande sur bagel toasté va me permettre de marcher une bonne douzaine de kilomètres dans les forêts enneigées avant de devoir me réalimenter. Au gré des côtes et des pentes nous voyageons de notre refuge du premier soir jusqu’à celui qui nous accueillera pour notre seconde nuit sous les étoiles. Après avoir perdu la foi en remontant l’interminable côte du lieu dit la chute et entre autres douloureuses aventures pour mes mollets nous arrivons finalement au refuge. Celui-ci peut accueillir jusqu’à 14 personnes, ça tombe bien, nous venons tous les trois compléter le compte. L’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur est juste abominable (un peu comme l’homme des neiges que nous n’avons pas croisé) et l’ambiance autour de la grande table en bois à côté du poêle rappelle vaguement une scène de notre cultissime les bronzés font du ski. Après cette fois-ci avoir avalé un bol de pates et avoir appris un nouveau jeu de cartes dont je ne me rappelle plus le nom ni les régles nous avons rejoint nos sleeping-bags pour une nuit cette fois-ci moins confortable, d’un, parce que la bouteille de vin a été vidée la veille au soir et de deux, parce que la chaleur dans ce refuge est insoutenable. Et puis rebelote, le lendemain, un bon déjeuner et on retrouve le sentier tout blanc pour la troisième grosse journée, dure, mais tout de même moins éreintante que la veille. On croisa encore de magnifiques paysages, des écureuils, des oiseaux, des randonneurs (mais très peu) le tout dans la très bonne humeur et la rigolade et en fin de journée c’est ravis et exténués que nous rejoignons notre véhicule la tête pleine de jolies choses et pas l’envie du tout de rentrer à Montréal…

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19 avril 2013

Une maison et des activités

 

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Appartement trouvé plutôt vite. Après quelques visites non concluantes de colocations avec trop de français sur le Plateau, je me retrouve à Verdun dans un 5 ½ et avec une belle grande chambre (lit Queen Size, grand bureau et garde robe) et un colocataire vénézuélien sympa du non de Wilmer. Verdun c’est un joli coin, on n’est pas au centre ville et les rues sont calmes et arborées. J’habite sur la 5e avenue à peut-être 2 minutes de la station de métro Jolicoeur et  à environ 15 minutes du centre. En plus, à 10 minutes de la maison se trouve un grand parc qui longe le Saint-Laurent et sur la 5e avenue on compte les écureuils par dizaine, comme dans notre cour arrière où ils se plaisent à se courir derrière et à laisser leurs petites empreintes dans la neige toute fraiche. L’aménagement s’est fait le 1er février 2013 après 2 semaines festives et socialement bien remplies passées à l’auberge de la rue MacKay. Un peu de regret de la quitter mais le porte monnaie est soulagé lui. De toute façon je vais revenir encore quelques fois pour suivre la mythique tournée des bars du mardi soir et du jeudi.

Maintenant on ne rigole plus, on est installé, on a branché le Mac Book Pro et internet fonctionne. On va pouvoir passer à la recherche d’un travail… mais pas trop vite quand même. Je veux prendre le temps de faire les choses bien, du moins pour ma satisfaction personnelle. Ce n’est qu’après quelques semaines, que mon portfolio est imprimé en 2 exemplaires, que mon curriculum vitae est à jour tout comme ma lettre de présentation et mon site internet. Nous sommes presque rendu au mois de mars quand je commence mes candidatures. Mes matinées je les passe à chercher la job de rêve, mes après-midis à faire le touriste au travers d’expériences montréalaises toutes nouvelles parce que j’aime ça et qu’il y a de quoi faire, et mes soirées je les passe à me réchauffer le cœur au pub en écoutant des bands d’icitte et en buvant de l ‘IPA en pichet. Pour le côté festif et chaleureux on s’y fait très vite à Montréal.

Ah le mois de mars. Malgré les applications pour la job et la vie montréalaise animée, mars a été un mois où je me suis retrouvé pas mal à l’extérieur de Montréal. Quasiment toutes les fins de semaine il y a avait quelque chose de prévu. Ma première grande sortie de la métropole fut pour aller faire du bon vieux Ski-doo en trio non très loin du parc du Mont-Tremblant au nord de Montréal. Rien à dire d’autre que c’est quand même bien le fun de rouler glisser sur un lac gelé en motoneige et d’envoyer du bon gros gaz sur les sentiers enneigés pendant toute une belle journée ensoleillée. Un souvenir inoubliable.

Ma seconde sortie, un aller-retour Montréal-Toronto pour aller voir une manche du supercross américain. C'est pour rester dans les sports qui sentent l’huile de moteur après le Ski-doo. Départ le samedi matin tôt en grosse Chrysler louée pour l’occasion, et 6 heures plus tard et après un seul arrêt pipi et un Tim Hortons nous voilà dans la grande ville de Toronto. TO ça ne ressemble pas à Montréal, c’est une ville encore plus grande aussi bien au sol que dans sa verticalité. Notre hôtel se trouve dans China Town et non très loin du Rogers Center où on verra le Supercross.  A notre arrivée, on ne tarde pas à se mettre en route pour le show. Le temps de faire un petit break sandwich sur le chemin on arrive au Rogers Center pour les essais qualificatifs. Jusqu’au soir 23h on va rester dans les gradins à regarder les courses s’enchaîner pour notre plus grand bonheur. Retour à Montréal le dimanche après un bon déjeuné avalé à l’hôtel. C’était un passage éclair à TO mais je vais revenir…

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